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  • : Ce site traite de la question des usages des TIC par les collectivités locales, mais aussi par les individus. En Afrique particulièrement, mais également dans le monde.
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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 13:13

Après les efforts consentis en terme d’accès de la population aux Technologie de l’information et de la communication, le Sénégal est appelé à investir dans les contenus pour permettre que l’avance enregistrée dans les Tic puisse bénéficier à l’emploi, l’activité, la cohésion sociale…la croissance économique.

 

Le Secrétaire d’État français chargé de la prospective et du développement de l’économie numérique trouve qu’au Sénégal les accès aux Tic sont bons par rapport au pays voisins. « Il y’a 6% des Sénégalais qui ont aujourd’hui la possibilité d’un accès internet. Au Mali, on est à 0,8% ». Mme Nathalie Koscisuko-Morizet qui était reçu hier, jeudi 17 décembre à Dakar par l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (Optic) estime que « le Sénégal a un taux d’avance qui n’est pas du tout satisfaisant comme tant d’autres pays mais qui lui permet quand-même de se positionner un peu en pointe avancée de tout une région, expérimentateur pilote aussi ». Elle dit avoir l’impression que « les Technologies de l’information et de la communication au Sénégal, c’est à la fois une chance avec un temps d’avance, une responsabilité par rapport aux autres pays de la sous-région et même temps un défi ».

 

A son avis, les questions sont les mêmes en France qu’au Sénégal avec une politique publique trop organisée exclusivement autour des axées. « C’est important les axées mais il ne faut pas considérer que l’État est responsable seulement de l’accès ». Pour Mme Morizet « ce serait comme construire des autoroutes sans se poser la question de savoir s’il y’a une industrie nationale de la production de voiture ou de la réparation ou de l’entretien de voiture, sans se poser la question de savoir ce que c’est le code de la route ».

 

Le Secrétaire d’État chargé de la prospective et du développement de l’économie numérique de la France juge assez curieux d’investir autant d’argent et d’énergie à construire des accès sans essayer à faire de sorte finalement que ces accès bénéficient à l’emploi, à l’activité, à la cohésion sociale. Ceci, à travers des pratiques comme la e-santé et la e-éducation.

 

« En France, on a essayé de réorienter toutes nos politiques vers les contenus, les pratiques, les activités, les emplois qu’on peut développer autour du numérique », a t-il avisé. Avant d’indiquer que : « c’est qui ressort finalement du grand emprunt de 4,5 milliards d’euros dont a bénéficié le secteur et don un peu moins de la moitié est consacrée à l’infrastructure avec l’idée de faire des effets de levier ».

 

C’est ainsi que Mme Morizet adhère complètement sur les projets public-privé évoqués par les acteurs sénégalais du moment que les politiques publiques de son pays font intervenir le numérique avec le e-santé, e-éducation et le télé-travail.

 

Le Secrétaire d’État français chargé de la prospective et du développement de l’économie numérique estime qu’« au Sénégal, avec le télé-travail, il y a un climat formidable, environnement de qualité ». Avant d’ajouter : « Ça c’est des pays qui avec les Ntic peuvent exploser parce que les gens qui travaillent, du fait des nouvelles technologies, peuvent le faire à distance, recherchent forcément ces endroits de qualité du point de vu environnemental. C’est quelque chose sur laquelle dans certaines régions en France, on commence à miser beaucoup ».

 

 

 

Source : SudOnline, le 18 décembre 2009.

 

 

 

 

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