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  • : COMPRENDRE LE DEFI DU NUMERIQUE
  • : Ce site traite de la question des usages des TIC par les collectivités locales, mais aussi par les individus. En Afrique particulièrement, mais également dans le monde.
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 17:31
Le gouvernement du Sénégal, par la voix de son porte-parole, s'est opposé à la décision annoncée hier de l'Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) de suspendre les fréquences des radios et télés qui ne se seraient pas acquittées de leurs obligations financières. Mais, avant d'être rappelée à l'ordre par la tutelle, l'Artp a créé, en l'espace d'une demi-heure, un petit séisme dans les rédactions.

Comme une mauvaise farce, la nouvelle est tombée à 22 h, en pleine ambiance électorale : 'Les stations de radiodiffusion et de télévision n'étant pas en règle vis-à-vis de leurs obligations financières verront leurs autorisations de fréquence suspendues à partir de lundi pour une durée de 45 jours'. L'Artp, qui a justifié ces mesures par le non paiement des redevances dues au titre des fréquences, malgré plusieurs mises en demeure restées sans effets, menaçait même de mettre ''sous-scellé'' les 'appareils radioélectriques des stations concernées''.


C'est le branle-bas de combat. Sidy Lamine Niasse, patron de Wal Fadjri, monte au créneau. En direct, sur le plateau de Walf Tv, il exprime son indignation face à la tentative de bâillonner l'audiovisuel privé. Le rapprochement est vite fait entre la décision de l'Artp et les premières tendances du scrutin d'hier défavorables au pouvoir en place et relayées par les radios et télés privées. La brutalité de la mesure suscite même l'étonnement des autorités publiques. Le vice-président de l'Assemblée nationale, Iba Der Thiam, déclare la mesure de l'agence de régulation inopportune et demande le report de son application. Le ministre de l'Information, des Télécommunications, des TIC et porte-parole du gouvernement, Abdoul Aziz Sow, exprime sa surprise et se désolidarise de l'Artp. Il rappelle que l'Etat, comme tous les citoyens sénégalais, a été mis devant le fait accompli et qu'il n'est, ni de près ni de loin, avec cette décision. Finalement, l'Artp a réussi une chose : faire l'unanimité contre elle.



Source : Walf Fadjri, le 23 mars 2009.

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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 15:30

Il s'en ouvre une presque chaque année à Lille. Les cinq cyber-bases lilloises ont profité de la fête de l'Internet, hier, pour se faire connaître.


Dans la cyber-base de Moulins, au sein de l'école Armand-Carrel, il règne un silence quasi monacal. Pourtant, ce samedi, c'est la fête : les cinq personnes installées aux ordinateurs s'amusent. Elles participent à un concours par équipe. Leurs partenaires se trouvent dans les autres cyber-bases de Lille, ils communiquent grâce à une messagerie instantanée. « Ça va, ils s'en sortent bien », confie Myriam, une jeune habituée du lieu.


La cyber-base de Moulins est la dernière à avoir ouvert ses portes, en janvier dernier. Myriam y vient deux fois par semaine pour « apprendre à faire des recherches sur Internet ». Alors, c'est facile ? « C'est un peu compliqué », confie-t-elle. Mais heureusement, il y a l'animatrice de X2000 pour l'aider.


« Les cyber-bases doivent rapprocher les gens, les quartiers, concourir à plus de vie, affirme Frédéric Lambin, l'élu en charge des nouvelles technologies. Il ne s'agit pas de faire du tout-technologie, il s'agit de faire de l'humain. » Les cyber-bases, créées à l'origine par le conseil général puis confiées par la Ville à l'association X2000, ont d'ailleurs été implantées dans les quartiers prioritaires : une à Fives, deux aux Bois-Blancs (dont une à Euratechnologies), une à Lille-Sud et une à Moulins. En 2008, 650 personnes se sont inscrites dans les cyber-bases de Lille.

 
Nathalie, une jeune femme également habituée des lieux, a pourtant déjà Internet chez elle. Mais elle vient au 39 boulevard de Belfort trois ou quatre fois par semaine, pour se former. « C'est là que j'ai tout appris », assure-t-elle.

De toute façon, les cyber-bases sont ouvertes à tous et c'est entièrement gratuit, grâce aux financements de la Ville, de la Région, de l'État, de l'Europe et de la Caisse des dépôts.


Source : NordEclair, le 15 mars 2009.

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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 14:18

La Fête de l'Internet à la Cité des sciences et de l'industrie : L'Internet, pour quoi faire ? Nouveaux services, nouveaux usages : samedi 14 mars 2009, de 12 h à 19 h


Un événement organisé par la Cité des sciences et de l'industrie, la Délégation aux usages de l'Internet et l'association Villes Internet, avec la participation de nombreux partenaires.


Il marquera le lancement de la Fête de l'Internet (14 au 22 mars), placée cette année sous le haut patronage de Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d'Etat chargée du Développement de l'économie numérique auprès du Premier ministre.


Le public est invité à venir découvrir les nouveaux services et usages de l'Internet pour s'informer, communiquer, partager, à travers différentes animations, démonstrations, ateliers. Il pourra également participer à des débats sur des questions sociétales liées au développement des usages de l'Internet. (toutes les animations sont en accès libre et gratuit).


Des Rendez-vous débats :

-  Internet : chance ou risque pour la planète ?

-  Avec l'lnternet, tous journalistes ?

-  Les seniors et l'Internet

-  Imaginons la ville de demain


Des animations pour :

-  S'informer sur les nouveaux outils, services et usages, les services publics en ligne, les bons usages sur l'Internet ...

-  S'initier aux pratiques collaboratives (ateliers pour enfants, pour débutants, ...)

-  Découvrir les logiciels libres

-  Découvrir les mondes virtuels

-  Jouer en ligne à des jeux massivement multi-joueurs (MOG) ...


Programme : http://carrefour-mediateur.cite-sciences.fr/depot/Programme.pdf


La WEB RADIO sera accessible sur : http://carrefour-numerique.cite-sciences.fr/FETE-DE-L-INTERNET-LIBRE-EN-FETE

 

Source : Accordages, le 09 mars 2009.

 


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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 12:02

L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), l'Agence universitaire de la Francophonie (Auf) et l'Organisation internationale de la Francophonie (Oif), en collaboration avec le Réseau africain de Merlot (Merlot Africa Network) ont clôturé à Dakar hier, jeudi 05 mars, à Dakar un atelier sous régional axé sur les Ressources éducatives libres (REL).


D'une durée de trois jours, la rencontre a réuni près d'une soixantaine de participants, issus de 9 pays d'Afrique de l'Ouest, autour d'une problématique essentielle au développement de l'éducation. L'intégration des ressources éducatives libres dans les programmes éducatifs est devenue en effet un phénomène mondial qui insuffle tout le domaine des stratégies éducatives, tant est aujourd'hui incontournable le recours aux nouvelles technologies de l'information et de la communication.


L'Afrique reste pourtant en marge du processus mondial qui utilise ce type de ressources pour multiplier le développement de cours en ligne mais également pour favoriser le libre-échange de ressources. Pour autant, l'atelier de Dakar revêt un intérêt particulier pour la promotion de l'accès libre aux ressources éducatives dans l'espace francophone. Toute chose qui reste selon la directrice du Breda, Ann Therese Ndong-Jatta, une préoccupation majeure de son institution. « Le développement des actions visant la promotion des technologies de l'information pour l'éducation en Afrique se situe au cœur même du mandat de l'Unesco ».


Et cette thématique est d'autant plus chère au Breda, soulignera Mme Ndong-Jatta, que dans plusieurs pays de sa zone de couverture, l'utilisation des Technologies de l'information et de la communication (Tic) dans l'Education reste encore limitée alors même qu'elle constitue une des stratégies principales pour accompagner et réaliser les objectifs du programme Education pour tous (Ept).


Premier du genre en Afrique de l'Ouest, le conclave de Dakar qui réunissait des représentants du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée, de la Mauritanie, du Niger, du Togo, de la Côte d'Ivoire et du Sénégal, s'est articulé sur trois axes principaux : la sensibilisation, la mise en pratique et l'élaboration d'une charte commune permettant la formalisation et la classification des ressources produites.


La rencontre a ainsi permis de donner réponse à un certain nombre de questions cruciales pour la promotion des ressources éducatives libres dans la zone francophone ouest africaine. Parmi celles-ci, on a relevé les questionnements liés aux mécanismes politiques devant permettre aux enseignants et formateurs de mutualiser leurs compétences afin d'augmenter le nombre de supports mis à la disposition de tous, les interrogations sur les stratégies de production de ces ressources, de leur classement et recensement.


Dans la même dynamique, il a été aussi question des mécanismes pour trouver des ressources de bonne qualité sur Internet comme des moyens de les approprier dans un contexte pédagogique. L'atelier de Dakar devait enfin permettre aux participants de créer le premier réseau ouest africain sur les ressources éducatives libres.


Source : Sud Online, le 07 mars 2009.




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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 21:10
Un dialogue entre le NEPAD, les institutions partenaires et les médias vient de se tenir en Afrique du Sud pour mesurer le chemin parcouru.Le groupe thématique Plaidoyer et communication des Nations Unies a organisé la semaine dernière à Vereeniging (ville située près de Johannesburg) en Afrique du Sud, une réflexion pour mieux intéresser les medias africains aux actions du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique).

Plusieurs d'entre eux connaissent sans doute l'idéologie, mais très peu savent ce que le NEPAD a déjà fait depuis son adoption en 2002 pour atteindre les objectifs de développement du continent qu'il s'est arrogé.


Et pourtant, il a été démontré au cours du séminaire qui a regroupé les hommes des médias et les experts en charge du NEPAD que ces dernières années, les projets et les priorités du NEPAD sont progressivement mis en œuvre ici et là de plusieurs manières. Les dirigeants africains gèrent avec plus ou moins de bonheur les conflits, ils défendent avec plus ou moins de détermination la démocratie, certains donnent plus d'espace à la société civile et adoptent des politiques économiques ambitieuses.


Dans son programme de vulgarisation des technologies de l'information et de la communication par exemple, le NEPAD s'est engagé dans un processus de connecter directement les pays africains au satellite, avec pour incidence, l'accès à une large bande Internet à faible coût. En 2004, au sommet de Maputo, 10 millions d'euros ont été mis à disposition pour la santé de la femme, l'éducation et la protection de l'environnement. 46 organisations en Afrique en ont bénéficié pour un total de 23 pays.


Des programmes sont aussi en cours pour favoriser un meilleur accès des femmes aux crédits. Il existe aussi au NEPAD, des projets de renforcement des capacités. On ne peut donc pas nier aujourd'hui que les pays africains ont accompli beaucoup de choses dans le cadre du NEPAD: le climat politique s'est amélioré dans de nombreux pays, grâce à l'amélioration de la participation politique, la démocratisation et au MAEP (mécanisme africain d'évaluation par les pairs) ; l'environnement économique s'est relativement amélioré aussi.

De nombreux pays, auparavant en conflit, jouissent désormais de la paix. L'Afrique a fait entendre sa voix et a réussi à attirer l'attention des géants du monde sur ses efforts de développement et ses défis par le biais du NEPAD. Il existe de nombreuses autres réalisations. Un des plus grands succès du NEPAD est certainement l'amélioration de la gouvernance par le biais du MAEP. Même s'il s'agit d'un mécanisme volontaire, les pays comme le Ghana, ont enregistré un renforcement de leurs institutions démocratiques et une augmentation de la participation des citoyens dans la gouvernance.


La réalisation la plus importante semble être le fait que le NEPAD a offert aux Africains, pour la première fois, l'occasion de pouvoir proposer leur propre vision du développement. Avant la création du NEPAD, la quasi-totalité des projets de développement de l'Afrique avait été menée sous des formes plus ou moins guidées de l'extérieur.


Le dialogue régional entre les médias africains et les responsables de la Commission de l'Union africaine, le secrétariat du NEPAD, des représentants des agences des Nations Unies qui s'est tenu dans le Vaal, Afrique du Sud, du 19 au 20 février 2009, est le premier du genre. La déclaration consensuelle ainsi qu'une série de recommandations adoptées à l'issue de la  réunion mettent un accent particulier sur le rôle grandissant que les médias doivent continuer de jouer dans le développement de l'Afrique.


Mais, le plus important semble avoir été la reconnaissance par l'Union africaine, le NEPAD et les agences des Nations Unies de la nécessité de soutenir techniquement les médias africains pour une plus grande efficacité. 75 professionnels et décideurs y ont pris part.



Source : Camer.be, le 27 février 2009.



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23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 19:28
Salon International des Centres de Contacts et d'Appels au Maroc, tiendra sa 6ème édition le Mardi 12 et Mercredi 13 Mai prochains à Casablanca. 60 exposants et partenaires, plus de 1000 visiteurs professionnels d'une dizaine de pays viendront débattre et construire des partenariats inter - méditerranéens.

Cette année le SICCAM fêtera les 10 ans de la création du secteur des centres d'appels, qui emploi désormais plus de vingt cinq mille personnes, et compte pas moins de 250 entreprises spécialisées (centres d'appels, fournisseurs à titre principal dans les domaines des télécoms, informatique, logiciels, formation, conseil, immobilier...). 


En effet grâce à la libération des télécoms engagée par le Roi Mohammed VI, le secteur des centres d'appels a pu décoller après que les tarifs et les conditions de qualité des liaisons de télécoms internationales aient été améliorés. L'édition du SICCAM 2009 fera le point sur les réalisations des dix dernières années dans les télécoms, l'internet, la relation client, et l'offshoring. 


Aujourd'hui les centres d'appels basés au Maroc occupent les premières places pour l'offshore francophone à plus de 60%, et l'offshore hispanophone à 100% grâce aux compétences linguistiques et culturelles de millions de marocains du nord (Tanger, Tétouan..). De plus, un marché local de la relation clients s'est développé dès l'an 2000 grâce à l'ouverture des centres d'appels de Maroc Télécoms et de Méditel, puis l'année dernière de Wana, le troisième opérateur télécoms, de la Société Générale, et cette année de la Banque Populaire, et bien d'autres entreprises. 


Avec la création d'une vingtaine de nouveaux sites par an, le Maroc continue à accueillir à la fois de nouveaux entrants, et à offrir des possibilités d'extension à des centres d'appels qui cumulent parfois cinq à huit sites de production dans plusieurs villes du Maroc.


Grâce à la mise en place réussie du secteur des centres d'appels, le Maroc a pu prendre son envol dans les autres domaines de l'offshoring. Des centaines de sites accueillent désormais ces structures, comme le Technopark de Casablanca, avec des dizaines de start up, le Millénium à l'entrée de Casablanca qui accueille les centaines de positions de Dell... Prenant conscience de l'importance de la demande, l'état a encouragé la création de nouveaux parcs dédiés.

Le SICCAM fera le point de l'évolution du secteur et a choisi pour thème général : « Label social et performance économique ». Comme chaque année, le SICCAM accueillera des débats sur le marché maghrébin et africain des centres d'appels, pour encourager les partenariats, et renforcer la place de l'Afrique dans le domaine.
La crise internationale et ses effets, tant limitatifs que positifs sur le secteur des centres d'appels sera au cœur des rencontres des professionnels. Pour la première fois, une comparaison des avantages pour les centres d'appels de six villes marocaines sera présentée, après la mise en place des Régionales des Centres d'appels au Maroc avec le soutien de Vivaction et de plusieurs autres partenaires.


Source : Wa Bayn, le 23 février 2009.

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 10:48

La remise des quatre trophées « Paroles d'élus » s'est déroulée hier à l'Hôtel de Région, à Toulouse.


Bruno Janet, directeur des relations avec les collectivités France Télécom-Orange et Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées, notamment, étaient chargés de remettre les trophées. Nicole Belloubet, première adjointe au maire de Toulouse ; Bernard Lange, directeur du CRF (Centre de rééducation fonctionnelle) de Saint-Blancard ; Jean-Pierre Sicre, maire de Mérens-les-Vals et Roger Pham, premier adjoint au maire de Lannemezan, ont reçu les prix.


Les élus de collectivités Midi-Pyrénées étaient récompensés pour la présentation de projets de services innovants utilisant des infrastructures de haut débit. Ces initiatives sont dites initiatives TIC, pour Technologies de l'information et de la communication. Tous les domaines de l'action publique locale étaient concernés, comme la culture ou la santé.


Au total, sur la France, environ 1000 initiatives de ce type ont été développées par les élus. La remise des trophées était également l'occasion de présenter l'ouvrage '' Paroles d'élus '', qui rassemble une centaine de ces projets. C'est le quatrième tome du type, qui veut donner l'accent sur le côté innovant de la France.


« Il ne faut pas oublier qu'en 2004, il n'y avait que quatre millions d'abonnés au haut débit en France. Aujourd'hui, ce chiffre est de 17 millions », précisait Martin Malvy. Un chiffre qui souligne que la France se positionne au premier rang européen dans ce domaine.

Source : La Dépêche, le 03 février 2009.

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 13:31

Le Fonds mondial de solidarité numérique (FSN) est en pleine crise, en raison de divergences internes. Ses activités sont suspendues dans l'attente d'un audit. Le transfert de son siège de Genève en Afrique a été proposé. « Le principe d'un transfert du siège du Fonds a été accepté par le Conseil de Fondation, mais ses membres sont en désaccord sur la ville qui pourrait l'accueillir », a déclaré jeudi le secrétaire exécutif du Fonds, Alain Clerc, confirmant une information de la Radio Suisse Romande.


Le responsable a ajouté qu'aucune décision définitive n'a encore été prise et qu'il va se battre pour que le Fonds reste à Genève, par exemple intégré au sein de l'Union internationale des télécommunications (UIT).


Le Conseil de Fondation (28 membres, des villes et des pays), réuni mardi à Bamako, a décidé de soumettre le Fonds à un audit indépendant. Celui-ci doit avoir lieu le plus rapidement possible et rendre ses conclusions en mai. Créée pour cinq ans, la Fondation arrivera alors au terme de son existence et devra décider de son renouvellement ou non.


Dans l'attente des résultats de l'audit, les activités ont été gelées. Le secrétariat à Genève emploie cinq personnes à plein temps et deux à mi-temps.


Dix millions de francs


Alain Clerc rejette les accusations selon lesquelles les frais administratifs ont absorbé l'essentiel des recettes. De mars 2005 à fin 2008, le Fonds a reçu dix millions de francs, et le 60%, soit six millions ont été investis dans des projets de connexion et d'équipement en Afrique, précise Alain Clerc.


La crise s'est développée à la suite de la nomination d'un nouveau président, le Français Alain Madelin, qui a succédé en novembre 2007 à l'ex-conseiller d'Etat genevois Guy-Olivier Segond. Alain Madelin s'est déclaré hostile au principe du financement du Fonds, soit le prélèvement du 1% des achats de matériel informatique par les collectivités publiques.


Les villes de Genève et de Lausanne appliquent ce principe, ainsi que les deux hôpitaux cantonaux, a précisé Alain Clerc. Le 1% devait permettre de recueillir 500 000 francs en 2009, a-t-il indiqué.


Soutien


Le principe du 1% a par ailleurs obtenu le soutien de la conférence de Doha sur les nouveaux mécanismes de financement et, selon M. Clerc, les études juridiques ont montré qu'il est compatible avec le droit international. Pour Alain Clerc, le Fonds est indissociable de ce financement. Très sollicités, les gouvernements ne sont pas prêts à de nouveaux engagements. Les opposants au 1% de solidarité proposent, en remplacement, des dons ou bien le recyclage dans les pays africains des ordinateurs usagés des pays du Nord.


A Bamako, la réunion s'est terminée dans la confusion. Alain Madelin, soutenu par le président sénégalais Abdoulaye Wade, a proposé que la nouvelle organisation soit créée à Dakar, ce que le Conseil a refusé. Les décisions sont reportées jusqu'en mai.


Le Fonds mondial de la solidarité numérique a été créé en août 2004 et inauguré en mars 2005. L'idée de ce Fonds avait été lancée lors du sommet de Genève sur la société de l'information en décembre 2003 par le président Abdoulaye Wade. Son but est de contribuer à réduire la fracture numérique entre les pays du Nord et du Sud.


Source : La Tribune de Genève, le 29 janvier 2009.


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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 13:28

Les buts majeurs de l'assemblée du fonds, à savoir l'élection d'un nouveau secrétaire exécutif et le transfert du siège du fonds en Afrique, n'ont pu être atteints.Comme la conférence du Conseil de fondation du fonds de Lyon en novembre 2008, la réunion extraordinaire du Fonds de solidarité numérique (FSN) qui s'est tenue, mardi dans notre capitale, n'a pas pu faire avancer les choses. Car les buts majeurs de cette assemblée à savoir l'élection d'un nouveau secrétaire exécutif, et le transfert du siège du Fonds en Afrique, n'ont pu être atteints.


Après la cérémonie d'ouverture marquée par plusieurs interventions, notamment celles du président du Fonds mondial de solidarité numérique, Alain Madelin, du secrétaire exécutif de l'IUT, Hamadoun Touré, du représentant de la BAD, Ibrahima N'Diaye, du ministre de la Communication et des Nouvelles technologies, Mme Diarra Mariam Flantié Diallo, du président de la République Amadou Toumani Touré et de son homologue sénégalais, Abdoulaye Wade, (voir L'Essor d'hier), les travaux ont débouché dans l'après-midi sur la réunion du Conseil de fondation du fonds.


Elle a regroupé les représentants d'une trentaine de pays et villes fondateurs de la structure ainsi que des représentants de la société civile. Les débats à huis clos qui ont suivi ont duré de 17 à 22 heures. Cette rencontre a été marquée par la présentation du rapport du président du Fonds mondial de solidarité numérique, le Français Alain Madelin. "Aujourd'hui la situation au sein du fonds est d'autant plus grave qu'elle est le reflet de dysfonctionnement profond du FSN" a-t-il expliqué. Ce dysfonctionnement est dû, de son point de vue, à une crise de stratégie du fonds, à l'échec du principe de 1% de solidarité numérique qui de nos jours a été appliqué seulement par le Sénégal, et l'impasse financière que traverse le fonds, note le rapport.

"L'absence de la mise en œuvre effective du 1% de solidarité numérique a conduit aujourd'hui le FSN dans une impasse financière. Les ressources collectées en 2008 se sont montrées dérisoires et représentent moins de 1% du budget de fonctionnement de fonds", indique Alain Madelin.


Le président du Fonds mondial de solidarité numérique constate aussi, dans son rapport, la violation des statuts du fonds qui limitent à 6% maximum la part du budget qui devait être consacrée au fonctionnement. 80% des 6 millions d'euros (environ 4 milliards F cfa) obtenus en 2008, ont été dépensés dans le budget de fonctionnement et les salaires des agents du fonds par son secrétaire exécutif, le Suisse Alain Clerc. "Cet échec aujourd'hui est l'échec d'une stratégie qui a voulu identifier le FSN à la promotion de la collecte du 1% de solidarité numérique. Poursuivre dans cette direction serait pérenniser un système où les contributions des nouveaux adhérents sont aussitôt englouties dans les frais de fonctionnement", estime Alain Madelin.


Au cours de la rencontre "le président Abdoulaye Wade a demandé qu'un audit soit fait sur les gestions financière et managériale du fonds tout en plaidant pour une réorganisation de l'exécutif du fonds, afin qu'il puisse répondre aux aspirations des membres fondateurs. Les conclusions de cet audit seront examinées au cours d'un conseil qui sera convoqué d'ici mars 2009 date à laquelle expire l'actuel FSN, crée sous le droit suisse", explique Moulaye Sidaly Haïdara, le directeur général de l'Agence des nouvelles technologies de l'information et de la communication (Agetic). Le président Wade avait dénoncé la violation des statuts du fonds qui depuis sa création n'a pu véritablement mettre en œuvre des projets, conformément à ses missions, rapporte Moulaye Sidaly Haïdara. En attendant les conclusions de l'audit, les membres du fonds se sont mis d'accord pour suspendre les activités du secrétariat exécutif, et ont donné mandat au coordinateur du volet Tic du Nepad, le président Abdoulaye Wade, pour gérer les affaires courantes du fonds pour la période intérimaire.


Ils ont demandé au secrétaire exécutif d'arrêter les dépenses et aussi de recevoir les contributions au nom du fonds. Cependant il doit collaborer à la bonne tenue de l'audit et à la gestion des affaires courantes du fonds.

Les participants ont aussi préconisé la restructuration, sous condition suspensive, et l'adoption d'un nouveau statut pour le FSN, afin de créer un nouveau fonds, en mars 2009, à la fin de la période intérimaire.


Pour le transfert du siège du FSN en Afrique, trois pays étaient en lice : le Sénégal, le Nigeria et le Mali. "La partie malienne a tout au long des débats, joué à l'apaisement pour que Bamako qui a vu naître le fonds ne soit pas aussi le cimetière du fonds", a assuré le directeur général de l'Agetic.


Faute de s'accorder, "les participants ont été unanimes sur le transfert du siège du FSN en Afrique et ont demandé au groupe africain de mener en son sein une réflexion pour le rapatriement du fonds en Afrique d'ici fin mars 2009", a précisé Moulaye Sidaly Haïdara. Ils ont donné mandat au président sénégalais de conduire avec ses pairs et toutes les personnes ressources du fonds le processus de l'audit, de validation des conclusions de l'audit et de création du nouveau fonds, de son orientation, de son mécanisme de financement et les conditions de traitement réservées aux travailleurs de l'ancien FSN.


Les participants ont adressé une motion de remerciement au président de République Amadou Toumani Touré et au ministre de la Communication et des Nouvelles technologies, Mme Diarra Mariam Flantié Diallo, pour avoir œuvré à apaiser le climat durant la rencontre. Le lancement du portail Sankoré et de sa version arabe a eu lieu hier à l'Agetic.


Source : L'Essor, 29 janvier 2009.

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 11:34
Une réunion extraordinaire du Conseil de Fondation du Fonds de solidarité numérique (FSN) s'est ouverte mardi à Bamako sous la présidence conjointe des chefs d'Etat du Mali, Amadou Toumani Touré, et du Sénégal, Abdoulaye Wade.

Cette rencontre, la quatrième du genre, se tient sous le thème de la solidarité numérique au service de l'éducation et du développement.

Dans son discours d'ouverture, le président Toumani Touré a salué la création du fonds de solidarité pour financer les actions de développement des Technologies de l'information et de la communication (TIC) dans les pays du sud et l'engagement de la communauté internationale à faire face à une injustice insoutenable au 21ème siècle, injustice dont les victimes se recrutent par centaines de millions dans les pays en développement.

Le mécanisme de financement du FSN consiste en une contribution de 1% sur les marchés publics relatifs aux technologies de l'information payée par les entreprises sur leurs marges bénéficiaires.

Il ambitionne de transformer la fracture numérique en opportunités numériques pour promouvoir la paix, le développement durable, la démocratie, la transparence et la bonne gouvernance, développer des applications et des contenus adaptés aux besoins locaux, mettre les technologies de l'Information et de la Communication au service du développement et construire une société de l'information solidaire et inclusive.

Le président sénégalais, responsable des TIC au sein du Nouveau partenariat économique pour le développement de l'Afrique (NEPAD), est arrivé à Bamako mardi matin.

Source : AfriqueJet, le 27 janvier 2009.
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