Arriver à un consensus autour des tests des machines de vote électroniques : c'est le pari que s'est lancé le National Institute of Standards and Technology. Jusqu'au 1er juillet prochain, un outil en ligne présente aux citoyens américains les directives techniques auxquelles devront répondre les machines fabriquées à travers le pays. La NIST centralise les commentaires du grand public concernant ces recommandations, via sa plate-forme en ligne. L'objectif : établir des normes strictes de tests. Ce, alors que ces technologies sont actuellement hétérogènes à travers le pays : certains intègrent des écrans tactiles, d'autres des scanners optiques...
Uniformiser les tests techniques
Il faut donc réussir à établir des directives semblables. Pour que les acteurs qui développent et testent ces outils soient jugés selon les mêmes critères. Par cette méthode transparente et ouverte à laquelle les citoyens participent, le NIST espère trouver un accord sur la conformité des systèmes futurs : ces nouveaux tests remplaceront ceux effectués à l'heure actuelle dans des laboratoires privés. "Cela ne sera pas seulement bénéfique au grand public et au gouvernement",expliqueLynne Rosenthal, manager du projet de vote NIST.
Bénéfique à tous les acteurs
"Mais également aux constructeurs, qui pourront ainsi fabriquer des systèmes de vote répondant aux standards fédéraux". Le document spécifie les étapes à suivre pour chaque laboratoire de test. Parmi les aspects pris en compte dans la validation des machines : les facteurs humains, l'accessibilité, la sécurité, et la résistance à l'environnement. Par exemple, les machines devront résister à des températures comprises entre 5 et 40°, et à un taux d'humidité de 5 à 85 %.
Source : L'atelier, le 7 avril 2009.